Un groupe d'étudiants manifeste leurs mécontentements et réclame une réouverture de l'espace, ce lundi 5 décembre, à l'Institut National d'Administration de Gestion et des Hautes Études Internationales. Ils étaient nombreux à constater pour une énième fois des actes de vandalisme dont leurs auteurs sont des individus qui se réclament étudiants au sein de cette dite faculté.
Il était aux environs de 10 h du matin, des étudiants se massaient déjà dans l'enceinte de l'INAGHEI. Et, dans les parages on pourrait noter la présence des médias en particulier radio télévision éclair. En interrogeant un étudiant en sciences politiques en l'occurrence M. Marcelat ce dernier, en répondant aux micros des médias présents à déclaré que ''les trois doyens sont tenus pour responsable la crise qui sévit dans l'espace estudiantin". Il ajoute que son discours n'a rien avoir avec la politique et que son intérêt se porte seulement sur une réouverture pure et simple de la faculté.
Selon des informations fiables, entre les quatres et cinq heures dans la matinée des individus non identifiés ont fait enflammer des pneus devant le portail d'entrée de l'institut jusqu'à y mettre le feu. Ces actes sont relatifs à une 'protestation' d'une note parue le 02 décembre portant la signature du doyen qui a enjoint M. Loubert ( chef des ressources matérielles de l'institut) de prendre les dispositions nécessaires pour ouvrir les portes du décanat et des départements académiques. À travers la note on a pu remarquer que le dit M. Loubert détient les clés de la faculté. À noter aussi que la note s'adresse au sieur Borno Sylvaince.
De 7h à 12h la présence du chef de service des ressources matérielles n'a pas été remarquée dans l'institution. Des étudiants abordés évoquent plusieurs faits pouvant expliquer l'absence de Monsieur Loubert. Peut être le climat d'insécurité qui sévit dans la zone de carrefour feuille avance un étudiant tout en affirmant que la veille, l'écho de projectiles ont résonné dans cette zone.
Du choc administratif
A travers un micro trottoir réalisé, une pluralité d'étudiants ont exprimé leurs inquiétudes face à l'arrêt total de l'administration. Un étudiant en administration Publique sous le couvert d'anonymat a avancé que le jeu est antidémocratique. Selon lui, c'est inadmissible de passer une année dans une session et que même en cas de guerre dans d'autres pays les universités n'ont cessé d'émettre leurs réflexions. Ajouter à cela, l'étudiant Clifford Toussaint image la présence des mandants ainsi que les électeurs qui sont pour la plupart des étudiants, pour une tenue d'élection dans la faculté.
Le doyen a.i. manifeste son intérêt pour un dénouement heureux de la situation relate un étudiant. En revanche, sa démarche n'a pas été appréciée par ses collègues indique un autre étudiant. Ce dernier a fait savoir que l'administration est en choc et l'autorité du doyen a.i. semble être de plus en plus contestée par ses subalternes. Dans cette contenance floue, le petit personnel a été contraint de choisir son camp.
Tous les étudiants ont le droit de manifester mais lorsqu'un groupe veut leser le droit d'une majorité le jeu n'est pas démocratique. Les étudiants font appel au rectorat de l'université pour résoudre la crise dans le plus bref délai. Les acteurs doivent s'assoir pour résoudre cette équation qui n'est autre que la réouverture de l'espace, pour ensuite organiser les élections. À rappeler que les activités académiques sont stoppées depuis mi- septembre.
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