mardi 6 décembre 2022

INAGHEI: Le doyen lance l'appel, le chef de service n'a pas répondu, un groupe d'étudiants proteste pour une réouverture de l'espace.

 Un groupe d'étudiants manifeste leurs mécontentements et réclame une réouverture de l'espace, ce lundi 5 décembre, à l'Institut National d'Administration de Gestion et des Hautes Études Internationales. Ils étaient nombreux à  constater pour une énième fois des actes de vandalisme dont leurs auteurs sont des individus qui se réclament étudiants au sein de cette dite faculté.




Il était aux environs de 10 h du matin, des étudiants se massaient déjà dans l'enceinte de l'INAGHEI. Et, dans les parages on pourrait noter la présence des médias en particulier radio télévision éclair. En interrogeant un étudiant en sciences politiques en l'occurrence M. Marcelat ce dernier, en répondant aux micros des médias présents à déclaré que ''les trois doyens sont tenus pour responsable la crise qui sévit dans l'espace estudiantin". Il ajoute que son discours n'a rien avoir avec la politique et que son intérêt se porte seulement sur une réouverture pure et simple de la faculté.

Selon des informations fiables, entre les quatres et cinq heures dans la matinée des individus non identifiés ont fait enflammer des pneus devant le  portail d'entrée de l'institut jusqu'à y mettre le feu. Ces actes sont relatifs à une 'protestation' d'une note parue le 02 décembre portant la signature du doyen qui a enjoint M. Loubert ( chef des ressources matérielles de l'institut) de prendre les dispositions nécessaires pour ouvrir les portes du décanat et des départements académiques. À travers la note on a pu remarquer que le dit M. Loubert détient les clés de la faculté. À noter aussi que la note s'adresse au sieur Borno Sylvaince.

De 7h à 12h la présence du chef de service des ressources matérielles n'a pas été remarquée dans l'institution. Des étudiants abordés évoquent plusieurs faits pouvant expliquer l'absence de Monsieur Loubert. Peut être le climat d'insécurité qui sévit dans la zone de carrefour feuille avance un étudiant tout en affirmant que la veille, l'écho de projectiles ont résonné dans cette zone.


Du choc administratif

Les étudiants ont fait remarquer que malgré cette crise il y a un silence assourdissant du décanat ainsi que du rectorat. Pas mal de pétitions signées ont été en vain. "Point d'université sans mobilité académique " affirme l'étudiant en administration Toussaint Clifford, il appelle les doyens à trouver un 'Modus Vivendi' pour un retour à la normalité sans quoi les postulants qui sont en attente et qui dorment dans les facultés seront les plus grands perdants. L'administrateur en herbe avance que beaucoup d'étudiants sont pour l'éducation et non du militantisme. Ce qui explique la mission de l'université qui est de former des professionnels , selon Marcelat.

A travers un micro trottoir réalisé, une pluralité d'étudiants ont exprimé leurs inquiétudes face à l'arrêt total de l'administration. Un étudiant en administration Publique sous le couvert d'anonymat a avancé que le jeu est antidémocratique. Selon lui, c'est inadmissible de passer une année dans une session et que même en cas de guerre dans d'autres pays les universités n'ont cessé d'émettre leurs réflexions. Ajouter à cela, l'étudiant Clifford Toussaint image la présence des mandants ainsi que les électeurs qui sont pour la plupart des étudiants, pour une tenue d'élection dans la faculté.

 Le doyen a.i. manifeste son intérêt pour un dénouement heureux de la situation relate un étudiant. En revanche, sa démarche n'a pas été appréciée par ses collègues indique un autre étudiant. Ce dernier a fait savoir que l'administration est en choc et l'autorité du doyen a.i. semble être de plus en plus contestée par ses subalternes. Dans cette contenance floue, le petit personnel a été contraint de choisir son camp.


Tous les étudiants ont le droit de manifester mais lorsqu'un groupe veut leser le droit d'une majorité le jeu n'est pas démocratique. Les étudiants font appel au rectorat de l'université pour résoudre la crise dans le plus bref délai. Les acteurs doivent s'assoir pour résoudre cette équation qui n'est autre que la réouverture de l'espace, pour ensuite organiser les élections. À rappeler que les activités académiques sont stoppées depuis mi- septembre.












mardi 29 novembre 2022

La Vie à l'université : entre bonheur et malheur

Jonas a terminé ses études à 17 ans, sa passion pour le domaine des sciences humaines et sociales le pousse à s'orienter vers  l'Université d'État d'Haïti. Trois choix étaient possible dès le départ, il voulait faire de son étude un métier sans pour autant penser que sa vie allait prendre une autre tournure.






Un jeune homme passionné, plein de fougue vient de laisser l'école classique, à 17 ans, encore jeune pour commencer une carrière intellectuelle. Pour son projet d'étude il se dit après l'obtention de son diplôme de baccalauréat, il va passer quatre ans à l'université, puis intégré un master et un doctorat à l'international pour ensuite rentré dans son pays et apporté sa pierre à l'édifice du développement de ses institutions. Après son bilan, il décompte environ douze ans pour être enfin prêt.  Suite à cela, il décida de choisir Institut National d'Administration de Gestion et des Hautes Études Internationales (INAGHEI) puis, la faculté des sciences humaines (FASCH) et la faculté d'ethnologie ( FE). Ainsi ses nuits blanches vont commencer à se multiplier, parfois par manque de moyen sa journée commençait par un morceau de pain en compagnie de quelques camarades qui croyaient en un avenir assuré. N'étant pas trop préparé, l'examen de l'INAGHEI est fixé à la huitaine, un dimanche, il remue ciel et terre pour maîtriser un seul exercice dans la notion de matrice car, les mathématiques n'étaient pas son fort. Il finit par passer l'examen et sans tarder, il continue sa préparation pour ethnologie. Un choix que ses parents étaient toujours contre, le cinquième jour de la semaine suivante. Il répondait présent à l'appel et selon lui, l'examen était en son avantage parce qu'il avait bien médité les concepts de base. Comme c'était trois choix, en tout dernier lieu, il passa son dernier examen tout en étant dépité dans le model de sujet que l'on donne à la FASCH. Le jeune homme garde espoir en attendant les résultats.


Jonas a réussi
Jonas en route pour la fac 

Après un mois et quelques jours, les résultats sont déjà prêts pour l'INAGHEI. Tout stressé. La nouvelle allait vibrer ses tympans c'était une grande première pour lui, vue que sa famille était en manque et sa mère a beaucoup misé sur lui, dit-elle, c'est le chef de mon cercueil. Deux semaines plus tard c'est le tour de l'ethnologie, sûr de lui, le petit a encore fait parler le milieu estudiantin. Par contre, il n'a pas réussi la FASCH, mais sans importance. Parce que Jonas était au bord de la gloire versant des larmes de ces nouvelles. Pour lui, c'est un pas qu'il a bien et bel franchi. Le petit décida d'entamer ses deux études en parallèle. Malgré le rectorat n'est pas d'avis.

Sous l'invitation d'une amie, Jonas s'est rendu la FASCH. A l'entrée, il voit un marchand de café, il s'est vite senti chez lui. Madame une tasse de café et deux pains au beurre de cacahuète prononça- t-il. Le rendez-vous était fixé dans la bibliothèque, il rentra sans faire de bruit pour ne pas déranger les intellos de la faculté. Non loin de l'embrasure de la porte il voit un livre et décida de jeter un coup d'œil. Le livre était titré " le métier de l'étudiant" de Hérold Toussaint. Un peu étonné dans sa peau par le titre du livre, en ouvrant le livre il fait un voyage superficiel dans la méthodologie et compris très vite qu'étudiant était un métier.


Jonas et la réalité facultaire

Dans son premier cours à l'INAGHEI un homme se présente devant et dit : mon petit bienvenue à l'INAGHEI c'est la petite Haïti, si un jour INAGHEI change Haïti changera aussi. Jonas s'est abasourdi pendant un moment et rétorqua un peu mais mais.... Pas de mais dit le bonhomme un jour tu comprendras. Après ce cours, il se rend sans tarder à l'ethnologie, le paysage de Price mars semble étonna le petit Jonas regardant les signes de vèvè, les dessins folkloriques qu'il effrayait auparavant et en s'approchant d'eux, il voit que c'était un monde sensible plein d'amour. Chaque image représente une vie. Ainsi se termina sa première journée.
Jonas aux côtés de ses nouveaux potes, il est très content pour son intégration et sa nouvelle famille


Dans la semaine qui succède, il entend parler de fête d'intégration à l'INAGHEI, le petit se met sur son trente et un pour présenter dans la fête. Il rencontra pas mal d'étudiants à qui il partage le moment en sortant du couloir en parallèle en l'entrée du comité d'étudiant (CE) chuchota une petite discussion sur une dividende mal répartie entre le comité. Il s'arrêta un moment mais il ne porte guère attention à cela. Il continue son chemin sans fracas. Au rez-de-chaussée, il rencontra un étudiant de l'ethnologie, il semble que c'est un aîné à qui il fait la route pour se rendre à l'autre bout, au cours du chemin, une question bête lui est venu en tête " quand est-ce qu'on va faire l'intégralité dans la faculté d'éthnologie ?. Son ami lui répond honnêtement tu seras intégré après ta première bonbonne gaz lacrymogène frère. Chose dite, en leur arrivant certains étudiants étaient en protestation au moment où il rentre dans la faculté... Le milieu était déjà bombardé, et le mec lui dit bienvenue frère. Ici c'est la guerre.



Des jours se sont passés, des mois écoulés, les examens sont proches, Jonas se lié beaucoup d'amis et commence à comprendre la réalité des espaces facultaires. Il voit INAGHEI comme un terrain politique et ethnologie comme une abime. Il prépara assez bien l'examen pour lui, il compte faire quatre ans pas plus, malgré le temps commence à influencer ses idées ainsi que ses objectifs. Il était au courant à l'INAGHEI, qu'il ya un professeur qui n'actualise pas ses compétences et qui transmet des connaissances superficielles. Qui plus est, c'est un professionnel en bas 40 . Et j'ai même entendu, dit Jonas, qu'il y avait un étudiant mémorant à la faculté linguistique appliquée qui n'arrive pas à obtenir 50 pour son cours pendant qu'il donne les même choses. Jonas se rallie à un autre étudiant qui est aussi un étudiant de l'école normale supérieure. Sans prévenir les autres néophytes on a déchiré toutes copies de texte destiné à notre évaluation. Par la suite, nous protestons notre mécontentement et le décanat a du abandonner l'examen. C'est la première victoire de Jonas ainsi son entré dans la cour des résistants. Pour lui l'INAGHEI est un espace inégal pendant que vous ne pouvez pas manger en venant à la faculté et votre collègue est un ministre.

Un an plus tard, Jonas se rendrait à l'ethnologie il rencontra son ami de l'école normale supérieure qui lui fait la connaissance de Grégory St Hilaire.
- bonjour Grégory dit Jonas
- il reponda bonjour Jonas ! Ey  mes amis ce rhum barbancourt  est un cinq étoiles.
- et, mon ami lui fut un signe de la tête en souriant " malheureux que je suis le bwa cochon me va bien"

Après quoi, je suivis mon ami on s'est rendu à une réunion à huit clos. C'est là que j'ai découvert que nos supérieure n'ont pas le plan pour améliorer nos sorts dans l'enceinte de l'Université. Un bref constat a été fait en présence Jonas " le projet d'une université d'État intégré où toutes les entités se réuniront dans un campus"  à ce moment pense Jonas que l'étudiant en médecine ne pourra pas leurs rabaisser. Dorénavant, lorsqu'il en verrai un étudiant d'une autre entité auprès d'eux qu'ils ne se sentent pas menacer.

De retour à l'INAGHEI, il ya un professeur contractuel qui se plaint déjà et il refuse catégoriquement de donner les notes aux étudiants. A ce moment, Jonas se voit comme un éternel victime, je dois me battre pour terminer avec cette étude ajouta-t-il ; il voit un étudiant qui sort de nul part après avoir terminé sa cigarette il prend des chaises au dessus du décanat et les masquées dans la rue. Environs d'une minute près l'administration était déjà fermée et les gens étaient sur le point de partir. A cette effet, Jonas s'est effondré dans la perplexité, comment un homme a lui seul peut fermer une administration et tous les étudiants sont obligés de rentrer chez eux ? Il prend son sac et retourna à l'ethnologie sur la route Jonas se pose la question suivante : pourquoi je dois me battre pour ce qui me revient de droit ? Sans réponse ! Il commença à fredonner une musique de boukman eksperyans. En arrivant ethnologie il s'assit et suit le cours paisiblement. Comme c'était le mois de décembre le petit ne s'attarde pas à rentrer chez lui.

Jonas rentre dans sa terre natale pour aller visiter sa maman et resta pour la fin de l'année aux côtés de sa famille. Sa sœur étant si fière de son retour et s'aperçoit timidement des changements de comportement de son frère profita le temps pour présenter celui-ci à sa bande comme l'intellectuel de la famille. Sa maman a vieilli remarque t-il mais, il profite le temps pour lui rassurer que le bonheur arrive. Puis, il rentra pour aller saluer les autres.



Des hommes sont tombés

La politique pratiquée au sein du conseil est  impitoyable, on se demande à qui la faute. Trop de questions sans réponses pour nous autres étudiants. Des notes peuvent rester jusqu'à trois ans ou quatre ans dans le tiroir d'un professeur. Déconvenue de toute ces situations, Jonas se sent dans une équation aux facteurs inconnus. Il rentra à Port-au-Prince.

Cette image est une légende pour illustrer notre pensé c'était des étudiants qui manifestaient pour une autre occasion. From Google


Trois jours plus tard, Jonas se trouve dans le Carrefour de champs de Mars au beau milieu d'une trace de vèvè ensuite  pour aller manifester, il se trouve désormais aux côtés des personnes de conviction pour lui certains hommes de couilles viennent de l'ENS, de FLA, de FE, ainsi que de la FASCH. La manifestation commence les étudiants se réclament plus de sécurité, une bonne condition d'apprentissage et un dortoir. Nous sommes en janvier d'une nouvelle année et je suis très déterminé martel Jonas. Ce dernier ajouta, après trois ans à l'université qu'il ne se sente pas en confiance. La peur au ventre chaque jour, la chance ne nous souris avance l'ami de Jonas. La manifestation a pris la direction de lalue destination le rectorat. Il était aux environs de 12h 40 ou 50 on a campé " anba limyè lali an" la police était présent. Les étudiants étaient vraiment frustrés, Jonas voyait un étudiant seul, il lui déconseilla de rester seul. Au bout de trente minutes plus tard la police a été ordonné de nous évacuer, des amis ainsi que moi Jonas avons été fracturé pendant le mouvement. C'est ainsi qu'à terminé cette protestation.



"Seul la lutte libère" lance un étudiant, après quelques semaines passées à la maison, Jonas était vraiment dégonflé, il s'est remis de ses fractures. Nous étions puisant par notre discours, notre pensé émerge aux nombre de fois que nous refusons des pot de vin de la part des hommes politiques pour casser le mouvement. Notre condition était sine qua non. Nous étions environs 20 têtes de ponts, indéniables dans notre position. Pourtant la revendication qui fait trembler nos supérieures était simple. A y comprendre un peu, Jonas était influent mais il était parfois dans l'ombre. 

Le mois de mai fait surface nos réunions se multiplient ainsi que nos réflexions, Jonas a rencontré son ami à la FDSE il était accompagné de Greg, Jonas prenait le temps pour féliciter Greg parce que sa revendication était juste en l'occurrence c'est la promesse non tenue de la part du ministère de l'éducation nationale et la formation professionnelle qui est de reconstruire le bâtiment de l'école normale supérieure. En plus de ça, il ne demande que des stages.

A la fin du mois de mai Jonas et ses dix neufs camarades dont l'histoire retiennent leurs noms ont organisé un mouvement sans pareil non seulement nous sommes arrivés devant le rectorat mais nous avons rentré pour regarder les dirigeants aux blancs des yeux, ils savaient pour la plupart d'entre eux qu'ils des incompétents, malgré nous sommes arrivés à destination en revanche le mal nous a piégé. Pendant que nous pensons en affaire avec seulement des éducateurs incompétents mais ils étaient plutôt des politiciens rusés.

Après une marche arrivée à destination nous étions traité de toute sorte, des menaces sont planés sur nous, des hors la loi nous pourchassent. Du fait que nous étions épargné par des assassinats programmés.  Le 12 juin de cette année, dix neufs d'entre nous ont été expulsé avec des lourdes accusations. Le mouvement était cassé. 

Jonas se sentait décourager un peu parce qu'il vie dans un meli mélo avec l'étude qu'il voulait entreprendre au départ. La nouvelle a enflammé les réseaux sociaux nous faisons la une de nombreux journaux.

La vitesse de la voiture

Un an après, Jonas se trouvait non loin de champs de Mars entrain de déguster quelques pâtés. Après quoi il se rendait à l'ethnologie pour suivre un cours à son arrivé l'espace était sous tension. Sans même eu le temps de savoir ce qui se passe, il était témoin d'une voiture qui a chevauché un camarade. Le camarade était laissé pour mort mais de justesse le miracle du bon dieu a été opéré. 
Un étudiant laissé pour mort


Avec les menaces qui pèsent le dos de Jonas il était dans l'obligation de prendre la fuite, ethnologie a passé quelques temps sans fonctionner. Pour une licence de quatre ans, Jonas était presque dans le bac + 4 mais quatres années qui équivaut à deux années en réalité.


Après l'expulsion de ces camarades et un ami tombé sous ses yeux, Jonas revient timidement à la faculté. Il a déjà écoulé 5 ans dans la licence. Face à des dirigeants qui créent des crises artificielles Jonas se sent las, en plus que sa maman qui commence à rentrer en âge, il voit son rêve entrain de partir en fumé. 

Sous la demande de plusieurs camarades Jonas se rend à l'école normale supérieure pour un sit-in. l'heure avance il commence à se faire noir remarque Jonas. Je vois un ami qui se fait décendre en face de moi. Il n'a pas eu le temps de dire un dernier mot. Comme si c'était son pire cauchemar. Celui-ci se voit comme un rescapé, sa vie paraît insensé. Jonas commence à sombrer dans l'alcool dès lors.


Rentré à l'université pour une licence de quatre ans, des étudiants se trouvent coincer pendant près de sept ans, en plus de cela, certains se trouvent souvent sous de menaces. Jonas s'est trouvé la mort en laissant derrière lui sa maman qu'il aurait du prendre soin. Nombreux étudiants de l'université d'État d'Haïti devraient consulter un psychologue. l'UEH est une arme à double tranchant.






📝 Par Emmanuel FRANEZIL, politologue et journaliste en formation.



























 

vendredi 25 novembre 2022

UEH crise : Une clique d'étudiant ferme à nouveau les portes de l'INAGHEI.

 Le mardi 21 novembre l'INAGHEI fait la Une des médias sociaux, ils étaient environ d'une quinzaine d'étudiant à manifester dans les locaux dudit institut pour réclamer une fois de plus la tenue des élections. Des graffitis éparpillés, des propos insalubres, ils ne veulent pas de ce décanat jugé insignifiant et encore ad intérim.

samedi 19 novembre 2022

L'AUTODESTRUCTION D'HAÏTI 60 ANS APRÈS LA FUITE DU CERVEAU

Plus de 60 ans après la chute du cerveau en Haïti, le médias <<Haïti sun >>était déjà un lanceur d'alerte de cette époque. Revenons sur les faits qui se sont produits dans les années 60 où le régime Duvalier bat son plein et multiplie les exilés dont l'histoire retiennent des noms.


Nous étions déjà dans la deuxième moitié de 20em siècle où l'espoir inouï le peuple haïtien, arrivant en 1960,  une époque d'actualité de la dictature dans l'Amérique latine, la caraïbe et particulièrement en Haïti. Le journaliste Bernard DIEDERICH, dans son livre l'avril du dupe énonçait dans son chapitre 23, page 329 parlant de la fuite des cerveaux de la nation : Une hémorragie coûteuse pour Haïti, avance des noms a l'appui pour décrire la situation de l'époque. Mais qu'advienne-t-il après plus de 60 ans de périples.

From Google, cette image peint la réalité criante du pays


Haïti en 2022 est présente avec un tableau de bord très triste relatant la vie d'un peuple résilient, nos problèmes viennent de toute part s'ensuit avec l'ingérence de l'international et le plan du néolibéralisme qui mettent le pays à nu. De plus, d'une instabilité politique chronique avec pour résultat la corruption démesurée. Le pays est devenu le théâtre toute danse et tout socle, on dénote plus de 14 missions onusienne dont la dernière en date est le bureau intégrée des nations unies en Haïti (BINUH). On s'ensuit avec plusieurs massacres et plusieurs interventions sans effet tandis que le peuple est laissé pour compte.


Du piratage psychologique

L'Ère des Duvaliers ne laisse pas indifférent la mentalité du peuple haïtien, une nation qui n'a pas encore pansé son passé colonial. Duvalier le père a vite compris le jeu dès son arrivée au pouvoir. Il use des stratégies basant sur la peur en vue de torturer le peuple. Selon certains, ce dictateur a été l'ennemi du savoir ainsi que du progrès intellectuel. Le matraquage du pouvoir qu'il a été maître et seigneur a fini par sombrer l'intelligentsia du pays. Voulant mettre hors jeu tout ce qui bouge, c'est alors, que les massacres ainsi que les exiles vont commencer à se multiplier. Pour Papa Doc, "tout le monde était un traître potentiel auquel on ne devait pas se fier" image DIEDERICH. Outre cela, il note que 400 professeurs qui avait postulé pour un emploi à l'UNESCO au Congo.

From Google






Un président qui a été auparavant défenseur du noirisme et auteur de plusieurs ouvrages, surpris de voir qu'il a été epistemophobe. C'était lui qui donnait l'accès aux gens qui voulaient laisser le pays ou entrer dans le pays, une méthode à la soulouquerie. L'expert du milieu paysan a utilisé sa connaissance anthropologique au détriment du peuple et, aussi pour son gain personnel. 

En usant de la magie haïtienne pour consolider son pouvoir, la réflexion de Pierre Barthélémy étudiant en sociologie de l'Université d'État d'Haïti s'ensuit pour dire que Duvalier considérait Haïti comme un cimetière, il n'y avait pas de paix mais plutôt le silence des morts. Cet état de frisson du peuple haïtien montre ce qu'on appelle l'ingénierie sociale. Et, selon l'historien et sociologue Gérard Aubourd " la société avait basculée vers la barbarie... Où tué était devenu monnaie courante".


De l'autodestruction d'Haïti

Pendant que les Duvaliers miroitent un Louis XIV qui se dit l'État c'est lui. À l'instar de plusieurs autres dictateurs la dynastie des Duvaliers avaient pour spécialité la tuerie, l'exil,  massacres, crime organisé par ses agents. Nombreux sont nos compatriotes qui ont succombé dans ce désarroi, on note: 
2053 personnes tuées entre 1957 et 1967; août 1964, massacres des vêpres Jérémienne ; 8 juin 1967, 19 officiers sont exécutés; 5 Avril 1969 massacres de Cazale et ajouter à cela des intellectuels exilé contre leurs volontés.

1957- 1986, 29 ans de zombification le peuple peut-il s'en remettre avec une démocratie de pacotilles ? 

Nos intellectuels ne sont plus, l'éducation à plusieurs vitesses, une économie concentrée entre les mains des Etats Unis. Et, de plus, la corruption ainsi que l'instabilité politique giclée. C'est avec cela qu'on tenterait de bâtir un État-nation.


Dans une sommation de dictature et démocratie de camelote, la dictée de l'international manifesté à l'extérieur ronge le peuple vers l'intérieur. 60 ans après cette fuite de cerveau l'haitien cherche toujours des cieux plus cléments, délaissé par ses dirigeants qui leur assuraient un meilleur lendemain. Toutefois, le choix politique d'Haïti lui résorbe sur l'échiquier international c'est parce qu'il y a des raids convertis en agent double dans nos rangs.


Sans epargner le pots-de-vin des internationaux, si Haïti était une personne sa tête aurait été coupée en par la dynastie des Duvaliers et son corps vendu aux en chers. Un pays ne peut pas développer si son cerveau est en disfraction.






Par Emmanuel Franezil
















vendredi 23 septembre 2022

MEME APRES LE COVID HAÏTI N'EST PAS AU RENDEZ-VOUS

 

Après l'ouragan Matthew,un accident électoral s'est produit pour accoucher à un président. En 2017,il est élu c'est ainsi que la pagaille à commencer dans le ghetto .

Haïti ,un pays qui n'a jamais connu des guerres mais son économie est vraiment cannibal,dirigé par un je sais qui et qui est entrain de faire un je sais quoi!

en passant dans les zones défavorisées jusqu'aux zones dites luxe dans le pays d'où une panique nationale.

Les phénomènes de 6 et 7 juillet ainsi ceux de pays lock ont su montrer le mécontentement du peuple face à ce système .

Le début de l'année 2020 était sombre avec la misère qui s'est doublée en peu de temps. Les gens de : cité soleil, de la saline, de martissant, de bicentenaire ne savent plus que faire et quels saint pouvaient-ils appeler. Ces quartiers sont privés d'électricité, les enfants pleurent parce qu'ils n'ont pas de quoi à manger puis séquestré par des bandes armés .


l'arrivée du COVID 19 a fait voir de toute les couleurs aux des quartiers surpeuplés.

 l'État est un petit bonhomme qui s'en fou de la souffrance du peuple. Il ne fait que résoudre sa fameuse équation entrepreneuriale : PROBLÈME  = OPPORTUNITÉ

S'inscrivant dans cette idée, la gabegie commence et les poches sont pleines. Je constate dans ce pays lorsqu'il y a un évènement catastrophique des gens se mettent à dire c'est une opportunité pour le pays de se redémarrer, c'est vraiment absurde de leur part!

la vérité c'est qui y a jamais eu de liberté ,ni d'égalité . Se dit le libre: C'est la liberté de la parole. C 'est capable de trouver un emploi après notre études universitaires. C'est trouvé de la nourriture. Se dit égal: Être égale  devant la loi

quelle loi? une justice séquestrée par l'éxecutif sous la complicité de législatif. On a institutionnalisé la détresse, mais le gouvernement nous parle  du confinement, un mot pastiche des autres pour  essayer de l'adapter à notre réalité...

Nous sommes dirigés par un système incompétent qui ne sait même pas nos causes ,un gouvernement qui ne fait que mentir pour soulever la colère du peuple. Par contre lorsqu'on a pas ce qu'on aime ,on n'aime forcement ce qu'on a.

Haïti n'est pas un pays pauvre, il n'a connu que  des moments de misères dans son parcours 


Depuis 1986 à nos jours ,nous constatons une éventuelle auto destruction au sein du pays mais qui est derrière tout ça?  

comprendre le corona et on finira par comprendre d'où vient nos maux infernaux.. 


Parue le 14 juin 2020.

INAGHEI: Le doyen lance l'appel, le chef de service n'a pas répondu, un groupe d'étudiants proteste pour une réouverture de l'espace.

 Un groupe d'étudiants manifeste leurs mécontentements et réclame une réouverture de l'espace, ce lundi 5 décembre, à l'Institut...